LES ROVER 200 Mk II & 400 Mk I

 

Lancée en octobre 1989, la deuxième génération de Rover 200 s'imposa rapidement comme un best seller de la marque, la propulsant au milieu des années 1990 à des ventes record sur le marché français. De conception moderne (il s'agit de la sister car de la Honda Concerto), cette 200 se distinguait de la concurrence d'alors par un positionnement flatteur, plus haut de gamme. La gamme s'élargit rapidement avec l'apparition de la carrosserie tricorps (Rover 400) à l'été 1990, suivie ensuite par les 3 portes en 1991, les forts intéressants Coupé et Cabriolet à l'automne 1992, et enfin le break Tourer de manière tardive, fin 1994. Ces 200/400 connurent peu d'évolution de carrosserie durant leur longue carrière (celle-ci prend fin en France en 1996, mais se prolonge jusqu'en 1998 sur d'autres marchés).; on peut noter l'adoption de la calandre classique en 1993-94, d'abord sur les 400.

[Illustration: Rover 214 SEi 16v 5 doors]

_____________________________BILAN QUALITE FIABILITE : 200 Mk II , 400 Mk I

________________________________________(1990-1996)_____________________________________________

[Illustration: Rover Coupé, Cabriolet and Tourer, am 98]

EXTERIEUR

Peinture: aspect de surface manquant de brillant (am 90/92)

Etanchéité: infiltration d'eau par l'angle supérieur des joints de portières av. Sur Cabriolet, entrée d'eau par le haut des portières av (mauvais vieillissement du joint)

Bruits d'air: sur Coupé, lié au mauvais vieillissement des joints de demi-toit.

Serrure: problèmes de fermetures sur celle du hayon.

 

HABITACLE

Barillet de Neiman: faux-contact empêchant la coupure moteur (am 90/92); généralement changement par le réseau.

Electricité: dysfonctionnements sur essuie-glaces et fonction électriques diverses (am 90/92); nouveau faisceau électrique au printemps 1992; encore des problèmes divers par la suite (dégivrage arrière, commande de clignotants etc)

Finition: déformation des garnitures de portière (am 90/93), inserts en velours mal fixés sur les contre-portes , micro-fissures sur inserts en ronce de noyer.

Vibrations: bruit sur boîtier de commande des lève-vitres; vibrations diverses sur Cabriolet.

 

MECANIQUE:

Moteur 1.4 8 soupapes Rover K : soucis de refroidissement; joint de culasse faible

Moteur 1.4 16 soupapes Rover K : encrassement possible des soupapes d'échappement passé 50 000 km; suitement d'huile par joint spi d'arbre à cames; joint de collecteur d'échappement faible; suitement d'huile par joint de palier de vilebrequin; soucis de refroidissement; joint de culasse faible.Problèmes de gestion moteur, à-coups: lié à défaut ECU.

Moteur 1.6 16 soupapes Honda D16 : fragilité récurrente de l'allumeur. Provoque l'immobilisation impromptue du véhicule.

Moteur 2.0 16 soupapes Rover T16 : suitements d'huile au joint de culasse (am92/94 en particulier, environ 15% de la production) et possibilité de joint de culasse; encrassement des soupapes d'échappement.

Moteur 2.0 16 soupapes Turbo Rover T16 : fuites d'eau, problèmes de refroidissement. Joint de culasse abîmé vers 60 000 km (un joint renforcé existe en rechange). Surconsommation d'huile possible, tiges de soupapes fragiles. Cas de fissuration de culasse. Problèmes d'ECU.

Moteur 1.9 Diesel Peugeot XUD: faiblesse récurrente du joint de culasse, problèmes de refroidissement.(fuites d'eau par durites, joints de thermostat, carter de thermostat)

Moteur 1.8 Diesel Turbo Peugeot XUD: cas de rupture du joint de culasse, problèmes de refroidissement (fuites d'eau par durites, joints de thermostat, carter de thermostat)

Pompe à haut: faiblesse sur 1.6 16 soupapes Honda 130 ch (versions GTI), fuite de liquide.

Boîte de vitesse R65 (sur 1.4): roulement de 5eme défaillant (am 90/91 en particulier)

Embrayage: bruyant (am 90/91), usure rapide sur GTI

Train av/ ar: mauvais vieillissement des silentblocs, source de bruits.

Direction: fuites sur circuit d'assistance

Alternateur: incidents sur 1.6

Freins: risque de voilage sur 1.4 en particulier.

Echappement: sur 1.4, vibrations sur la partie av (tôle de protection se dessoudant)


 

__________________ Laquelle choisir ?

La multitude de carrosserie et motorisations disponibles permet aisément de trouver le modèle à sa convenance. les Coupé et Cabriolets rares, sont parmis les plus désirables. A cet égard un Coupé 220 Turbo (avec les réserves que peut susciter sa fiabilité disons ... anglaise) est un véritable collector. Le Cabriolet est à privilégier avec le 1.6 Honda.

Parmis les modèles plus courants, les 216 / 416 sont à privilégier pour leur fiabilité globale (à vérifier la question de l'allumage). Pour les férus de diesel, il convient d'éviter les 218 athmosphériques: lentes et fiabilité moteur à revoir. L'intéressant break Tourer n'a été livré en France qu'avec la motorisation 1.8 TD et un équipement de haut niveau. A ce niveau là malgré leur âge avancé ces générations de 200/400 apparaissent très correctement dotées, pour peu que l'on évite les rares versions de bas de gamme.

Note: les modèles importés.

On peut en effet parfois croiser des modèles réimportés qui présentent des différences assez profondes (motorisations) avec les gammes françaises. Ainsi, les Coupé, Cabriolet et Breaks Tourer vendus entre 96 & 98 sont équipés de moteurs Rover K (1.6, et 1.8 VVC sur Coupé), à la fiabilité plus douteuse que leurs homogues Honda. Ces modèles se distinguent par leur intérieur revu (planche de bord de 200 Mk III)

 

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